samedi 20 décembre 2014

Le danger de Brazzaville - par Adrien et Nathan




Le 13 août 1982, un bébé naquit à Brazzaville, au sud du Congo. Ses parents le nommèrent Issa. Il était petit, il n'avait que la peau sur les os mais il était en bonne santé. Deux ans plus tard, son frère vint au monde. Il était petit comme son frère, mais, à la naissance, ses deux jambes étaient mal formées. A cause du peu de nourriture que la famille avait, le petit frère n'eut les os de ses jambes réparés qu'à l'âge de huit ans. Lui et Isaa, qui n'avaient déjà pas beaucoup de chance, perdirent leurs parents dans la guerre civile cinq ans plus tard. Ils furent forcés de vivre dans la rue. Après quatre mois passés en vivant de vols et d'aumônes, ils furent capturés par une unité d'infanterie et emmenés dans un camp militaire situé dans la forêt de l'île mBamou. Pendant la traversée du fleuve Congo, ils se firent attaquer par des pirates mais ils repoussèrent leur assaut et continuèrent leur chemin, pour arriver dans le camp d’une dangereuse forêt.
Ils y rencontrèrent une centaine d'autres enfants qui avaient à peu près leurs âges. Les deux frères ainsi que tous les autres, qui étaient sûrement orphelins, furent entraînés au maniement des armes à feu. 
Deux semaines plus tard, ils retraversèrent le fleuve et arrivèrent sur l'Avenue du port. Puis ils prirent d'assaut l'aéroport international Maya-Maya. Le groupe de petits soldats rencontra des soldats ennemis. Ceux-ci, voyant que c'étaient des enfants, n'osèrent pas tirer. Mais ils comprirent assez vite que c'étaient des ennemis car ils virent les soldats adultes. Les enfants restèrent sur place, ne sachant pas ce qu'ils devaient faire. Les adultes, quant à eux, tirèrent sur les enfants. Ce fut la panique. Issa, son frère et les autres se mirent à tirer, mais le regrettèrent chaque fois qu'ils tuaient un adulte. Issa se retira un peu de la fusillade, se cachant derrière une caisse. Ressortant la tête, il vit sa son frère par terre, dans une mare de sang. Il se précipita vers lui et réalisa que la vie l'avait quitté. Un adulte, qui le vit, lui tira dessus sans pitié .....

1 commentaire:

  1. votre nouvelle et bien même si la fin est triste .
    Leena Tania

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