Pour commencer, quelques rappels ici, à lire:
http://www.ralentirtravaux.com/lettres/cours/conjugaison/passe_simple.php
https://francais.lingolia.com/fr/grammaire/les-temps/le-passe-simple
puis quelques exercices, à faire en ligne et/ou à imprimer:
https://francais.lingolia.com/fr/grammaire/les-temps/le-passe-simple/exercices
http://www.languagesonline.org.uk/French/A2French/Past_Historic/Past_Historic_Task.pdf
http://www.languagesonline.org.uk/French/A2French/Past_Historic/Past_Historic.pdf
lundi 20 avril 2015
Le passé-simple
mercredi 8 avril 2015
Personnage mystère
Bonjour, je suis un personnage des Misérables : qui suis-je?
(justifier en citant un passage du texte...)
Les Misérables en chanson - La chanson de Gavroche
La chanson de Gavroche
mercredi 1 avril 2015
Les Misérables - film 1934
Une des premières adaptations, de Raymond Bernard, avec Harry Baur dans le rôle de Jean Valjean et Charles Vanel en Javert
Un site pour les recherches en lexique (vocabulaire)
Je vous recommande ce site: http://www.cnrtl.fr/morphologie/ pour y trouver la morphologie, la prononciation, les sens (avec beaucoup d'exemples), l'étymologie, les synonymes, les antonymes
Les Misérables - Téléfilm de Dayan 2000 - avec Depardieu et V. Ledoyen
Pour retrouver l'extrait vu en classe, cliquez sur ce lien.
samedi 28 mars 2015
Le Québec - par Carl et Paul
Le Québec :
9/03/15
Le
Québec est une province de l’est du Canada. Sa capitale est Québec. Sa
population est d’environ 8 214 000 habitants. Sa superficie est de 1 667 441
km². On y parle le français et l’anglais. Il partage ses frontières avec les
Etats-Unis, les provinces de l’Ontario et des provinces de l’Atlantique.
De 1608 à 1763, le Québec était une
colonie française. Puis il y a eu la guerre de Sept Ans et le Québec devint une
colonie britannique entre 1763 à 1867. Le 1er juillet 1867, le
Québec s’intégra à la Confédération canadienne. C’est pour ça que l’on trouve
une majorité de francophones.
vendredi 27 mars 2015
Accord du participe passé - exercices
exercice 1 : http://la-conjugaison.nouvelobs.com/exercice/jouer.php?id_niveau=4&id_rubrique=178
exercice 2 http://www.francaisfacile.com/exercices/exercice-francais-2/exercice-francais-34890.php
exercice 2 http://www.francaisfacile.com/exercices/exercice-francais-2/exercice-francais-34890.php
jeudi 19 mars 2015
Le Québec - par Tania et Camille
Le Québec
est une province du Canada dont la capitale est la ville de Québec. Il s'agit
de la seule province ayant le français comme langue officielle, comprise par
94,6 % de la population Le nombre
d'habitants est d'environ 8 214 672. Sa plus grande
ville est Montréal.
Le lieutenant gouverneur se
nomme Pierre Duchesne.
La devise du pays est « Je me
souviens »
La
« Nouvelle France » en 1603
Victor Hugo, Les Misérables - adaptation radio
Voici un lien vers l'adaptation radio écoutée en cours : http://www.franceculture.fr/emission-fictions-le-feuilleton-les-miserables-114-2014-01-20
Etape 1. L’arrivée du personnage dans « la petite ville de Digne ». (11’49 à 13’46)
Etape 2 : la rencontre. (13’47 à 18’13)
Vous pouvez bien sûr écouter le document dans son ensemble, et même chercher sur le site tous les autres épisodes: il y en a 14 en tout!
Bonne écoute et n'hésitez pas à laisser des commentaires.
Etape 1. L’arrivée du personnage dans « la petite ville de Digne ». (11’49 à 13’46)
Etape 2 : la rencontre. (13’47 à 18’13)
Vous pouvez bien sûr écouter le document dans son ensemble, et même chercher sur le site tous les autres épisodes: il y en a 14 en tout!
Bonne écoute et n'hésitez pas à laisser des commentaires.
Libellés :
adaptation radiophonique,
Les Misérables,
Victor Hugo
mercredi 4 février 2015
Plumes Rebelles, Festival ce week-end à Besançon
6 -7-8 Février à Besançon, Festival Plumes Rebelles, avec des tables rondes, des invités, des rencontres, des livres et tables de presse, sur le thème des Enfances en danger.
Au Centre diocésain à Besançon, 20 rue Mégevand.
Plus d'infos : http://www.plumesrebelles.fr/
Au Centre diocésain à Besançon, 20 rue Mégevand.
Plus d'infos : http://www.plumesrebelles.fr/
GRANDE NOUVELLE!!!
J'ai le plaisir de vous annoncer qu'une des nouvelles écrites par la classe a été sélectionnée pour le concours "Plumes Rebelles"!!! La nouvelle sera donc primée et publiée!!! Bravo! Quelle fierté!!!
samedi 31 janvier 2015
Cœur de pierre - Une nouvelle par Laura et Leena
Cœur de pierre
J’étais dans mon carton car c'était ma seule maison, j'y dormais et y vivais.
Je me rappelle qu'un jour je m'étais fait prendre à voler du pain et j'avais dû supporter des coups de bâton. Cela me fit comprendre que je devais être beaucoup plus prudente à l'avenir. Mon père était parti à ma naissance nous laissant, ma mère et moi, dans la misère et la pauvreté. Mais il m'avait donné comme souvenir mon prénom, Eva.
Depuis la mort de ma mère j’étais seule.
Cette nuit-là dans le noir, à peine éclairée par les étoiles qui submergeaient le ciel, je ne pus m'empêcher de verser une larme en pensant :
Que vais-je devenir ?
Est-ce que ce carton sera ma maison pour toujours ?
Je m’endormis en pensant une dernière fois à ma mère qui me manquait beaucoup et à ces questions sans réponses.
- Oh,Oh, mademoiselle! Je me réveillai surprise car d'habitude personne ne s’intéressait à moi. Dans cette rue, on me parlait rarement.
Comme j'étais perdue dans mes pensées, l'homme reprit : Excusez-moi Mademoiselle de vous déranger, ça fait plusieurs fois que je passe dans cette rue et que je vous vois seule et perdue dans ce misérable carton, vous n'avez pas de maison ?
- N...no...non, répondis-je intriguée.
- Alors des parents ou de la famille ?
- Non, je suis seul et je m'appelle Eva
- Alors venez avec moi, Eva nous pouvons vous héberger, vous nourrir, et peut-être à l'avenir vous trouver un foyer.
Je fus surprise par cette proposition généreuse mais je ne savais pas si je devais lui faire confiance. Mais il me fit un sourire.
- Venez, me dit-il.
Je réfléchis un court instant et je lui répondis, soucieuse :
– Oui.
Je montai dans sa voiture et regardai la route défiler devant mes yeux. Je me demandais encore si j'avais bien fait de suivre un inconnu.
La voiture s'arrêta au bout d'un moment, je regardai dehors et vis un vieux bâtiment, une mine et pleins de wagons poussés par des enfants.
Cela m'effraya un court instant, je regrettai tout-à-coup mon choix.
L'homme me sortit de la voiture violemment et me dirigea vers un vieux bâtiment sombre.
Il me fit mettre de vieux habits qui étaient sales et noirs et me marqua d'un tatouage que je ne pus voir, car il me le fit dans le dos. C'était un petit wagon. C'est enfin là que je compris qu'on m'avait choisie pour travailler.
J'essayai de poser des questions qui restèrent sans réponse.
L'inconnu me dirigea vers une mine et me plaça devant une porte et me dit :
- Tu devras l'ouvrir et la fermer toutes les cinq secondes, tu m’as bien compris? Sinon ils meurent tous par ta faute, et tu ne devras poser aucune question à l'avenir, ni d'essayer de t'échapper sinon ta vie deviendrait un enfer.
Il repartit et me laissa devant cette porte qu'on voyait à peine, car j’étais dans le noir triste et seule, ce qui me rappela ma rue mais sans les étoile, ni ma liberté.
J’ouvris et fermai cette porte jusqu’à que quelqu'un vienne nous chercher.
Ce soir je me couchai sans dîner.
Mais je n'arrivais pas à dormir car je pleurais. Une fille à peine plus âgée que moi se dirigea vers moi:
- Salut, moi c'est Wendy, tu es nouvelle, c'est ça ? Moi ça fait longtemps que je suis là, enfin je crois, car on perd la notion du temps ici.
- Moi c'est Eva, bredouillai-je.
- Ne pleure pas, c'est dur au début mais après, tu verras, ça ira. On pourrait travailler ensemble demain si ça te dit, Eva ?
- Oui je veux bien, lui répondis-je en souriant.
Ses paroles me rassuraient
Le lendemain Wendy et moi devions pousser des wagons pleins de charbon mais nous pûmes sortir tôt car nous avions beaucoup travaillé.
Pendant ce temps libre elle et moi préparions un plan pour sortir d'ici.
Wendy connaissait tous les lieux donc ce fut assez facile.
Cette nuit je n'étais plus seule j'avais une amie.
Le lendemain matin c'était la veille de notre évasion mais je ne me sentais pas bien donc Wendy, qui voulait que je me rétablisse pour le grand jour, prit ma place à la mine pendant que je me reposais.
Vers 16h j’entendis des enfant crier et pleurer. Je décidai de regarder par la fenêtre. Je vis une montagne de cailloux qui bouchaient la seule entrée de la mine. Tout de suite je descendis. Une fille de notre dortoirs me dit "Je suis désolée Eva mais Wendy est restée coincée dans la mine". Je me mis à pleurer toutes les larmes que je pouvais, je hurlais, je voulus aller déboucher la mine mais des hommes nous donnaient des coups de bâton en nous disant que ce serait facile de les remplacer. Je venais de perdre ma meilleure amie, celle que je considérais comme ma sœur. Ce soir-là je me souviens que je n'ai pas dormi de la nuit en pensent à elle dans la mine, toute seul dans le noir, en train de suffoquer. Je me disais "C'est moi qui aurais dû être là-bas,
pas elle". Cette idée n'arrêtait pas de tourner dans ma tête. Le lendemain après
une nuit blanche je décidai de m’enfuir comme c'était prévu. Le plan était
facile, courir au changement des gardes, ce que je fis facilement. Je courus
jusqu’à la nuit tombée. Quelques temps plus tard, une famille m'adopta.
Depuis, je suis
devenue journaliste, j’enquête sur les enfances en danger et j'ai décidé de
raconter cette histoire pour vous dire comment j'ai rencontré ma sœur de cœur
Wendy.
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Laura,
Leena,
Nouvelle réaliste,
Texte d'élève
dimanche 11 janvier 2015
L'organisation du travail chez Ford
En lien avec le film Les Temps modernes, voici un petit documentaire sur les modifications des conditions de travail chez Ford, au Etats-Unis, et l'arrivée du travail à la chaîne, dans les années 1910.
1. A partir de 3 minutes environ, un ouvrier français de chez Renault parle de son expérience du travail à la chaîne. Quelles sont les difficultés évoquées? Que devient l'ouvrier, selon cet employé? Pourquoi?
2.(à 4'32) L'ancien ouvrier américain de Ford éprouve-t-il le même sentiment? Pourquoi?
3. Quelles sont les images du documentaire qui vous font penser aux images du film? Quelles sont les différences entre les images d'un documentaire et les images d'une fiction ?
1. A partir de 3 minutes environ, un ouvrier français de chez Renault parle de son expérience du travail à la chaîne. Quelles sont les difficultés évoquées? Que devient l'ouvrier, selon cet employé? Pourquoi?
2.(à 4'32) L'ancien ouvrier américain de Ford éprouve-t-il le même sentiment? Pourquoi?
3. Quelles sont les images du documentaire qui vous font penser aux images du film? Quelles sont les différences entre les images d'un documentaire et les images d'une fiction ?
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Charlie Chaplin,
Collège au cinéma,
Ford,
Les Temps Modernes
Les Temps Modernes - Charlie Chaplin
Voici un aperçu du deuxième film que nous irons voir dans le cadre de "Collège au cinéma".
mercredi 7 janvier 2015
Arts plastiques - par Leonardus
J'ai dessiné cette image pour ma chambre. Elle représente le lit, le chauffage, le bureau et le meuble. Je travaille dans le bureau pour faire tous mes devoirs. C'était le devoir d'arts plastiques, avec Mme Perrey.
Sortie collège au cinéma - par Carl et Paul
Sortie
Collège au Cinéma n°1
Le
mardi 25 et le mercredi 26 novembre, nous avons préparé la sortie
au cinéma. Mme Cosnier-Laffage, notre professeur de français nous a
donné une plaquette du film Hors-jeu. Nous avons regardé la bande
annonce du film et nous avons essayé de deviner grâce à l’affiche
et à la bande annonce ce qui allait se passer.
Le
vendredi 28 novembre 2014, nous avons participé à la sortie
Collège au Cinéma. Nous sommes allés voir le film Hors-jeu réalisé
par Jafar Panahi au cinéma Victor Hugo.
Nous avions rendez-vous au collège à 13h20. Nous étions
accompagnés par Mme Cosnier-Laffage (professeur de français) et M.
Chaise (professeur de mathématiques). Nous avons pris le bus
n°5 à l’arrêt St Claude juste à côté du collège et nous
sommes descendus à l’arrêt St Jacques. Nous avons marché
jusqu’au cinéma Victor Hugo. Lorsqu’on est arrivé au cinéma
une autre classe d’un autre collège nous attendait pour commencer
à regarder le film. Nous nous sommes donc dépêchés de nous
installer et le film a commencé. Le film a duré 1h33. Quand le film
s’est terminé, nous sommes partis pour nous rendre à l’arrêt
Victor Hugo. Le bus est passé tout de suite. Nous sommes arrivés au
collège vers 16h20. Puis nous sommes rentrés chez nous.
Le
1er,
2 et 3 décembre, nous avons analysé une séquence du film qui
s’appelait "Interdit … aux hommes". C’est une jeune fille qui
veut aller aux toilettes alors un militaire l’emmène. Elle met un
poster pour ne pas que les hommes la voient. Le militaire fait tout pour
que les hommes ne la voient pas mais elle réussit s’échapper.
Libellés :
Carl,
Collège au cinéma,
Hors Jeu,
Jafar Panahi,
Paul
lundi 5 janvier 2015
Les Petits Mineurs - par Théo et Robin
Robin et Théo
Les petits mineurs
Chéo et
Chobin étaient deux frères coréens de dix et treize ans. Ils vivaient dans une
famille modeste. Leur père était au chômage et leur mère était marchande de
fruits dans les souks de Séoul. Ils gagnaient peu d'argent,.C'est pour cela que
Chéo et Chobin décidèrent de mendier au bord des routes pour acheter de la
nourriture.
Un jour nuageux, un camion muni d'un drapeau de
couleur orange, blanche et verte avec une étoile bleue au milieu passa sur la
route. Il s'arrêta à proximité de nous. Deux hommes habillés de noir et coiffés
d'une cagoule de même couleur sortirent du véhicule. Ils nous fixèrent avec
attention puis s'approchèrent. De force, ils nous embarquèrent à l'arrière du
véhicule et nous lièrent les mains. Nous voyageâmes deux semaines sans savoir
ou nous allions, dans des conditions horribles. Nous étions affamés et assoiffés
à l'arrière du camion, serrés comme deux petits pois dans une gousse, malgré
notre nourriture tous les deux jours : pain sec moisi et eau non potable. Cela
nous rendait de plus en plus malades chaque jour.
Nous arrivâmes dans un endroit inquiétant. Nous n'avions même plus
de forces mais nous pûmes voir à travers les vitres sales et fissurées du
camion beaucoup d'enfants comme nous qui travaillaient avec des pioches.
D'autres chargeaient des petits trains miniers d'argent. Il n'y avait que des
enfants ! Nous fûmes surpris et
effrayés. Pourquoi seulement des enfants ?
Nous sortîmes enfin à l'air libre. Je songeais à m'échapper en
courant, mais je vis que beaucoup de soldats, armés d'une kalachnikov et
de quelques grenades, nous surveillaient. Mon visage s'assombrit. Nous entrâmes
dans la mine humide. Il faisait très chaud et j'avais mal au ventre. Je vis que
mon frère Chéo, fut emmené vers un
tunnel à gauche, tandis que moi, j'étais conduit à un tunnel à droite. J'attrapai
la main de mon frère. Un des deux hommes cagoulés essaya de me tirer pour me détacher des mains de mon
frère, mais il échoua. Il finit par tirer en l'air à l'aide de sa kalachnikov
pour nous faire peur. Cette fois-ci, il réussit. Je tombai. Je vis une
dernière fois le visage de mon frère disparaitre dans l'ombre du tunnel.
Peu après, je montai dans un vieil ascenseur qui avait l'air
d'être mal en point. En effet, il grinçait pendant ma descente, ce qui me
rassurait peu. Peu de temps après, je sortis de la plateforme rouillée, soulagé
de ne pas être bloqué dans cet engin. On me dirigea vers une caisse où il y
avait quelques pioches. Un homme cagoulé me fit signe de prendre un outil. Je
pris une pioche. L'homme cagoulé me prit aussitôt par mon col puis m'emmena près
d'un mur où d'autres enfants travaillaient. Ensuite, il pointa son doigt sur la
paroi du mur. J'obéis en hochant la tête. Je fis un grand geste avec ma pioche,
puis je la cognai sur le mur. Il se fissura. L'homme cagoulé me regarda,
impressionné. Je fis une seconde fissure sur le mur. Le gardien partit en signe
d'encouragement.
Quelques heures plus tard, les gardes firent évacuer la mine pour
nous faire manger. Je croyais enfin manger, mais je m'étais réjoui trop vite.
On se dirigea vers une petite salle munie d'un tapis-roulant. Je ne compris pas
à quoi cela servait, mais je compris vite quand des patates commencèrent à
défiler sur le tapis . Le garde m'indiqua avec quelques signes d’éplucher ces
patates. Je me mis aussitôt au travail en croyant joyeusement que c'était pour
nous. Au bout de plusieurs tonnes de patates épluchées, j'étais affamé mais
content de manger enfin. Un garde rentra en faisant signe de sortir. Je me dirigeai directement
vers les patates bien jaunes mais le garde m'interpela et me montra les
épluchures. Maintenant, je devais les manger ! Je fus comparé à un cochon !
Au coucher, tous sur nos lits
superposés en cellule, tout le monde le monde avait mal au ventre, surtout moi,
qui n'avais pas digéré les épluchures. Les autres me dirent qu'ils avaient
l'habitude et qu'il ne fallait pas s'inquiéter. Cette nuit-là, je dormis mal,
c'était la pire nuit que j'avais jamais passée. J'avais chaud, mal au ventre,
mal aux bras... Ce fut trois jours de suite comme ça.
Une nuit, tous couchés, nous
entendîmes quelques coups de feu. Nous nous précipitâmes tous vers la fenêtre
en hauteur, voir ce qu'il se passait dehors. Je vis de mes propres yeux un
individu, courant dans la nuit se faisant tirer dessus par les gardes. Au bout
de quelques secondes, il s'effondra par terre en gémissant des mots en coréen.
Je compris que cet homme venait de mon pays, et qu'il venait de se faire tuer.
Un enfant marocain parlant le français vint vers moi en disant : « ils te
feront cela si tu ne travailles pas assez ! ».
Je ne compris pas cette langue. L'enfant conclut : « ce n'est pas toi
qui changeras la loi ici ! ». Les gardes ramassèrent le corps couvert de sang
puis partirent à l'intérieur de la mine. Je ne l'avais pas remarqué, mais dans
la cellule, tout le monde s'était tu. Je courus vers la porte fermée à clé de
la cellule en regardant à travers les barreaux de fer. Je vis une personne
transportée par deux gardes sur un brancard, couverte d'un drap. Je ne pus
distinguer son visage.
Le lendemain, je me
renseignai sur la raison de l'exécution de la victime. Des enfants me dirent
qu'il que la personne avait mal travaillé et qu'ont l'avait puni. D'autres me
dirent que cet idiot avait tenté de
s'échapper et qu'il n'y était pas arrivé.
Je m'approchai d'un garde et demandai des nouvelles informations à propos du
meurtre. Il me répondit en indien. Pour moi, c'était incompréhensible, mais
dans ses paroles j'entendis le mot « Chéo ». Je compris vite que le meurtre
était en fait celui mon frère. Je me tsu, je fus désemparé. Soudain, je sentis
une larme descendre ma joue. .
Trois ans plus tard, on
réussit à s'échapper tous ensemble avec les enfants de la mine en menant un
plan d'expert. Je me sauvai loin avec eux. Les gardes tiraient de toutes leurs
forces, mais ils n'arrivèrent pas à stopper notre fuite. Je me réfugiai dans
une petite auberge et les propriétaires me payèrent un avion pour rentrer chez
moi. Je fus deux jours à regarder différents paysage pendant mon voyage. Je
revins chez moi à l'âge de treize ans. Mes parents me serrèrent dans leur bras
puis observèrent mon nouveau visage qu'ils n'avaient pas vu depuis trois ans.
Je leur annonçai la mort de Chéo. L’auteur de cette cruauté est maintenant en
prison à l'eau et au pain sec. Grâce à mon argent rapporté, je suis devenu
riche avec ma famille et j’ai reçu le Prix
Nobel de la paix.
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